Si la poésie est le contre courant de la prose ma poésie est aussi le contre-courant de la poésie, bref ici on baigne dans les baïnes de la rime.
a Marc dutroux
Merde fulminait rageusement Marc Dutroux
Qui du fond de sa prison en voulait tout à coup
A cet hivers 95 qui au cœur des Flandres
Fut si froid, un froid à se geler le membre
Non ! Marc Dutroux, non ! Tout n’est pas toujours permis
On ne peut pas accuser ainsi le climat ch’timi
Faut dire que Marc Dutroux pensait très sincèrement
Que lorsque le thermomètre baissait brutalement
On pouvait glissait un peu de soi dans un enfant
Même si celui-ci criait, pleurait maman, maman !
Non ! Marc Dutroux, non ! Tout n’est pas toujours permis
On ne peut pas se réchauffer ainsi dans un petit ch’timi
Mais cela, depuis, tu l’as appris à tes dépends
Auprès de tes codétenus qui t’ont montré comment
En milieu carcéral on soigne par le mal
Tous les obsédés du trou de balle !
Marc Dutroux, Marc, toi qui aimais tant la sodomie
On peut dire que désormais, te voilà servi !
Allons enfants
Allons enfants de la patrie
Le jour de gloire est arrivé
Contre nous de la tyrannie
Les poils sont en danger
Entendez –vous dans vos campagnes
Mugir vos féroces compagnes
Qui vont dans leur salle de bain
S’épiler avec un gant de crin
Aux armes concitoyens
Changeons le monde enfin
Et que l’amour de la nature
Soulage vos sillons utérins
arabie saoudite
J’ai les roubignolles comme deux citernes
Et si de pétrole elles étaient pleines
Pour tout derrick j’aurai ma bite
Et on m’appellerait Arabie Saoudite !
Castor
J’aurai voulu comme le castor
Travailler avec ma queue
Mais aucune ne fut d’accord
De me payer pour si peu…
clair de lune
Elle lui tapa dans l’œil
Un soir au clair de lune
Et sans attendre qu’il l’effeuille
Elle lui montra qu’elle était brune !
Il arrive que pour s’aimer
On aille un petit peu trop vite
Voilà la petite Edmée
Toute aussitôt introduite !
Elle lui avait tapé dans l’œil
Un soir au clair de lune,
Il la coucha sous les feuilles
Et combla ses lacunes…
Il arrive que pour s’aimer
On aille, aïe… un peu trop vite
La petit Edmée venait de tomber
Sur un moine sodomite !
Il lui avait tapé dans l’œil
Si fort qu’elle dû
De sa rétine faire le deuil…
Encore un hymen de foutu !
Mais désormais au clair de lune
Elle se donne à son amant
Pile et face, c’est la coutume :
Un coup derrière, un coup devant
espoir pour les barbiers
Inexorablement notre société
Broie l’avenir de ses ouvriers
Au nom de je ne sais quelle fatalité
Combien de métiers sont oubliés ?
Mais tant qu’il y aura du poil à couper
Il y aura de l’espoir pour les barbiers
Il faut savoir certes s’adapter,
Faire évoluer la technicité
Jouer la carte de la modernité
Chacun doit se concentrer
Comme il y a moins de garçon
Que de fille dans la population
Cela implique une reconversion :
L’avenir est à l’épilation
Aux barbiers spécialisés
Spécialistes de la raie
Docteur en anfractuosités
Ingénieurs en pilosité
L’avenir est aux barbiers
Chattier
L’avenir est aux barbiers
Lévrier
foret primaire
Dans sa culotte de dentelle
Il y a tout un monde rebel !
Un monde venu du quaternaire
Avec même une forêt primaire.
la chatte et la chauve souris
J’ai rêvé qu’une chatte hirsute
Courait après ma chauve-souris
Et se la coince et se la trouducute
Dans un coin du service de psychiatrie
Faudra analyser tout ça
Et l’anal et le chat
Bon sang de bois
Freud est fait pour ça
Il n’y avait là qu’une infirmière
Qui comme une muse sur l’onde
s’affairait sur mon nerf solitaire
Le triffouillant avec sa putain de sonde
la langue allemande
Pour avoir léchouiller une infirmière allemande
En temps de guerre on condamna la langue
Non pas à être tondu
Mais à être bien pendu
C’est elle-même qui m’a tout raconté
le congolais
Si la première fois elle te fout un doigt dans le cul
Tu risques fort à la deuxième qu’au dépourvu
Sorte du placard une espèce de grand congolais
Le dard bandé tout prêt à t’enculer !
m.s.t
Mon amour je ferai de toi une princesse
Je te couvrirai de chlamydias et d’herpès
De crête de coq et bien plus encore
Si tu m’ouvres les recoins de ton corps
obsessionnelle
Ma bite est une psychopathe obsessionnelle
Elle ne va et vient qu’avec une seule femelle
Même si, en soi, ce n’est pas une tragédie
Il y a le regard des autres sur ma maladie
Tout un chacun m’accuse d’harcèlement
Quand ce n’est pas d’avoir des sentiments
Cette attitude est une véritable provocation
Un crime qui fait du tort à la civilisation
Que toutes les bites en fassent autant
Et c’est le début de la fin du repeuplement.
os iliaque
Il y a au creux de son os iliaque
Comme un antre paradisiaque
Une sorte de gouffre vertigineux
Ou je me perds peu à peu
pluie diluvienne
Une chatte diluvienne
Trempée comme la pluie
D’Octobre
Une chatte amphibie
Dans la boue freudienne
Opprobre.
rechauffement climatique
Maman c’est quand le réchauffement
Climatique ? C’est quand maman ?
C’est quand que les orang-outangs
Joueront avec les ours blanc ?
C’est quand que les goélands
Enculeront les pélicans
C’est quand le réchauffement
Climatique maman ?
saint sein
Pour devenir un saint il faut être capable
De donner aux hommes un bonheur palpable
Puis il lui faut avoir le courage de mourir
Dans un lent supplice appelé aussi martyr
Ainsi va le destin des seins de ma sœur
Arrogants puis victime de la pesanteur
Et qui moururent alors tel saint Robert
Piétiner sans pitié par leur propriétaire
aglae et sodomie
Qui ne connait pas Aglaé
Qui de l’amour
A la manie
De faire un parcours
Du con battu
Par la sodomie.
Qui ne connait pas Sidonie
Qui à la manie
De s’égarer
Dans un parcours
Ou le trou du cul
Sert à faire l’amour.
amazonie
Il y avait là une forêt amazonienne
Défrichée à la tondeuse électrique
Par une abominable esthéticienne
Qui était par devoir anti-écologique.
autarcie
AUTARCIE
Quand le doute s’immisce
Là, juste entre ses cuisses
Ma biroute alors s’initie
Aux vertus de l’autarcie
chatte chamanique
C’est une chatte chamanique
Traversée par des âmes nébuleuses
Qui pratiquent la tirade satanique
Jusqu’à me vider les valseuses
C’est une chatte chamanique
Hantée par des anges dépravés
Qui de leurs plumes schismatiques
Font de sa faille une travée
C’est une chatte chamanique
Ou je perds pied dés que la cadence
De sa symphonie cacophonique
M’aspire dans sa décadence.
de la cave au grenier
Là où ma bite habite
La cave côtoie le grenier
Avantage : ça va vite
Quand on veut visiter
etre un chat
Je voudrais être un chat
Pour me faire caresser
Et quand je serais las
Quand j’en aurai assez
Prendre alors un peu de recul
Et me lécher les testicules
garde a vous legionnaire
Gardes à vous ! Légionnaire,
En position… Missionnaire
Entendez-vous mugir mes féroces compagnes
Qui suspendent leur désir à mon mât de cocagne,
A mon dard, tout entier, élevés
Le jour de gloire est arrivé !
A mon dard, tout entier, élevés
Le jour de gloire est arrivé !
jackpot
J’ai dans le slip un loto à deux boules
A chaque tirage c’est le jackpot
De partout en France il attire les foules
De l’île de Sein à la Grande-Motte
la faille de san andreas
C’était une chatte hors du commun
Pas loin d’un hectare de foin
Avec au milieu de tout ça
La faille béante de San Andréas
la lionne
Diable ! Ce n’est pas une chatte
Mais une véritable lionne
Avec ces gencives écarlates
Une lionne mangeuse d’homme
les chutes d'iguazu
J’avais encore le bout du groin
Qui allait goulument dans le foin
Quand ma batave me prévînt
De l’imminence du début de la fin
En même temps qu’un cri suraigüe
Il lui sortit à la vertical du cul
Comme une sorte de torrent fou
Digne des chutes de rein d’Igazu
mille pattes
Avant de baiser une mille pattes
Il faut d’abord lui trouver la chatte
Un chance seulement sur cinq cent
ode a la tique
Comme une petite tique
Elle me colle à la trique,
Elle me suce, elle m’astique
Avec sa langue poétique.
Tandis que ses zygomatiques
Pratiquent leur gymnastique
Sans doute par instinct mimétique
Je m’exerce à l’art métrique.
Je chante cette ode à la tique,
Celle qui m’astique la trique
Jusqu’à ce que, héroïque,
Je connusse le souffle cosmique !
pas de peau
J’ai attrapé une maladie de peau… pas de pot
Sans savoir avec qui ni quand dans la journée.
Peut-être à midi avec mon ami Pipo
Dans la Méditerranée à St Tropez
J’ai attrapé une maladie de pot… pas de peau
Sans savoir avec qui ni quand dans la journée.
Peut-être à l’aube avec mon ami Pipo
Dans un backroom de St Tropez.
prognathes
Cachées par deux lèvres prognathes
Il y a là comme une bouche délicate
Un palais humide qui va et vient
Le temps d’un baiser soudain
Cachées par deux lèvres prognathes
Il y a là comme un enfer écarlate
Un rêve qui enflamme la saison
Le temps d’un feu de raison
restriction
Dame nature a apporté quelques restriction
A la qualité de fermeté de mes érections :
Il me faut pour satisfaire mes partenaires
Qu’elles même soient des plus volontaires.
A un cul que ne me sourirait point tout à fait
Je ne présente qu’une molle infirmité
Et sans l’assistance d’une assistante
Je demeure en berne, toute chose pendante.
C’est ainsi : l’amour ne m’intéresse
Que porté aux cimes de l’allégresse,
Sinon j’expédie les affaires courantes
Sans jamais qu’elles ne me hantent…
Car la bite en bas, enfin c’est l’âme qui
Peut s’adonner aux jeux de l’esprit
Et parcourir les labyrinthes érotiques
Par les méandres de la pensée poétique.
Alors que si j’allais la bite en l’air
Je passerai ma vie dans l’adultère
A parcourir les labyrinthes ténébreux
Le cœur à jamais ombrageux.
seins systématiques
Voilà deux seins systématiques
Qui se relèvent fièrement vers le ciel
Quand je lèche par dessus la dentelle
De leur téton la plaque tectonique.
Aglae
Vous aviez une façon de vous assoir Aglaé
Qui vous mettait la chatte de travers
Les poils en bataille et le trou en biais
Bref ! On aurait pu vous croire en colère
Vous aviez Aglaé une façon de vous assoir
Sur cet étrange sourire un peu figé
Qui ne laisser au final que peu d’espoir
A vos fiancés de pouvoir vous dérider
Mais un soir Aglaé moi je vous ai sans façon
Etendue toute nue sur la table à repasser
Et replis après replis avec applications
J’ai remis de l’ordre dans votre passé
Anomalie
Voilà l’anomalie :
Je suis un animal au lit,
Un âne de Somalie,
C’est Anne qui me l’a dit…
Anne qui dans son lit
Voudrait un homme qui
Lui parle de philosophie,
C’est elle qui me l’a dit.
Pourtant, j’aime mon mari,
Même quand il fait l’âne au lit,
Mais est-ce là donc l’hallali
De l’homme, demanda-t-elle à son psy.
Il lui répondit triste maladie
Il lui parla de schizophrénie,
De l incurable conflit des maris
De leur désir infâme de sauvagerie…
Puis Anne fut prise d’un coup de folie
Et sur un vieux divan à l’agonie,
Entre deux couinements de truie
Elle révéla à son psy sa zoophilie.
barbouillage
Enfin quoi ! Ce n’est pas une jatte, ni une outre,
C’est ma chatte que tu remplies de foutre !
Ne pourrais-tu point te retirer de mon antre
A temps, quitte à m’en barbouiller le ventre ?
en mon majeur
Ne voyez donc en mon majeur
Qu’une sorte de soldat éclaireur
Qui vous visite la croupe
Avant d’envoyer le gros de la troupe
Et faire de vos entrailles
Un joli champ de bataille
fakir
Au comble du désir
Elle avait les poils à la verticale
Mais moi ça m’était bien égal
Car j’ai un C.A.P de fakir
Les chœurs :
Bien égal
Les poils à la verticale
la gargouille
Il y a en cette gargouille anatomique
Quelque chose de pas bien catholique…
En effet tout en étant de Laval
Cette gargouille est victime de pluie tropicale !
Attention ! Une victime toute consentante
Car la gargouille serait même contente
De voir chaque jour de nouveaux paroissiens
Venir s’en remettre à ses seins.
Et chacun de laper l’eau de sa gargouille
Comme s’il s’agissait de soupe de citrouille
Et chacun pour un peu plus d’allégresse
Aurait déchiré son livre de messe…
Mais n’est-ce point là l’ultime solution
Pour que s’achève les guerres de religion ?
Que chacun aille laper un peu d’eau bénite
A la source des gargouilles insolites !
la chatte a la litiere
C’était une chatte qui sentait la litière
Comme si ce pauvre petit animal
C’était endormi dans ses matières
Endormi dans ses matières fécales…
la guillotine de cythere
La guillotine de Cythère
M’aura tranché le cou
Sans façon, sans manière,
D’un seul trait, d’un coup…
Un de ces coups à la va-vite,
En levrette et tout debout,
Ou quand l’amour se précipite
Et s’exécute sans tabou !
Je suis sorti de cette affaire
Tout petit et tout mou,
La guillotine de Cythère
M’a rendu tout caoutchouc…
J’ai la tête à l’envers,
Le cœur tombé dans un trou,
Trou d’amour adultère
Qui aura tranché le cou
De mes phantasmes pervers,
De mes chimères de vieux fou.
l'acrobate
Tu fais l’acrobate avec ta bite
Et tu m’as tout écorchée la chatte,
Pour faire cela il en faut une petite
Toi tu as une jambe de cul de jatte !
les salicornes du cap horn
Dans sa culotte, elle a tout du Cap Horn
L’air du grand large et même les embruns,
Et au milieu d’une touffe de salicornes
Une explosion iodée portée par le vent marin.
nuit d'amour
PREMIERE
Je pousse Sophie dans le pouf
Et lui bouffe la fouffe qui mousse
Et pif ! le paf dans la touffe
Sophie s’essouffle et dit pouce !
UN AN
Quel ennui c’est
De toujours pousser
Mon vit polisson
Dans ta touffe sans fond !
DIX ANS
Cela suffit Sophie !
Et paf dans le pif !
Et plouf plouf ! Gloup gloup !
La pouffe à la flotte…
origine du monde
Pourquoi l’origine du monde
N’est plus qu’une faille glabre
Une entaille profonde
Une bouche sans barbe ?
peter en marchant
J’aime bien péter en marchant
Car ça me propulse en avant…
Mais dès lors comment faire pour reculer ?
Oui… Comment faire pour reculer ?
Il me faudrait avoir du gaz dans les roupettes
Puis que je pète par la bistouquette,
Mais j’aurai alors le bout qui pue
Tout autant que pue le trou du cul !
recette aux piments oiseaux
Saisir par le cou un ignoble oiseau.
Agiter le, décalotter et enfourner le
Dans une bouche garnie de piments oiseaux.
Laisser cuire ainsi une minute ou deux.
Pratiquer ensuite une cuisson en alternance
Dedans dehors, dedans dehors,
Jusqu’à ce qu’une sorte de laitance
Jaillisse encore et encore… et encore…et encore !
Sortir alors l’oiseau du four,
L’éponger avec délicatesse,
Saupoudrer d’un peu d’amour
Ainsi que de quelques caresses.
Nota Bene
On peut utiliser le jus d’oiseau
Pour un régime diététique,
Un soin superficiel de la peau,
Voir même pour un masque optique.
royaume d'onan
On s’envoie en l’air comme on peut
Parfois juste en fermant les yeux
Alors détournement de majeur
Vers un orifice en sueur
Il n’y a au royaume d’Onan
Jamais jamais aucun amant